En qu^ete de l’'eclair qui soudainle saisira l`a, sur place,au milieu du chemin,ouvrant `a son front les 'ecluses de clart'es,il avance, bien qu’il semble immobile,et d'eroule sous ses pasla guirlande invisible des f'ees;Comme vers une rivi`ere le p`elerin s’incline,doucement vers son coeur il se penchepour faire, au-dessus des ab^imes,un pont de son dos `a l’enfant de lumi`ere.
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Tu passes, tu vienscomme la paume ti`ede du joursur la joue fr^ele du matinet dans l’amu"issement du songetu murmures avec douceurdes paroles pulv'erulentesTu passes, tu vienset l’homme qui s’'eveille `a ton chantconfie ses r^eves aux archives de l’ombre