Шрифт:
– “Faisons la course les uns contre les autres”, – il a dit. “A cette condition: celui d'entre nous qui atteindra le premier le prochain monticule pourra abattre et manger celui qui aura pris du retard.”
Et il montra au cerf le monticule sur lequel etait assis le deuxieme herisson.
Le cerf se dit alors: “Comment ce herisson peut-il me depasser?” Il accepta.
Ils se mirent en rang et dirent: “Courons!” et ils se mirent a courir. Le cerf s'elanca de toutes ses forces et le herisson se cacha dans la haie.
Lorsque le cerf atteignit le monticule, le herisson lui dit:
– “Ou as-tu disparu? Je t'attends deja!”
Le cerf etait tres surpris:
– “Reprenons la course!” a demande le herisson.
– “Tres bien”, – a dit le herisson. “Retournons au monticule en courant!”
Le cerf se mit a courir, et le deuxieme herisson se glissa lui aussi dans le buisson et se cacha. Le cerf courut aussi vite qu'il le put, mais lorsqu'il atteignit le monticule, il fut surpris d'y voir le herisson.
– “Pourquoi es-tu si en retard?” – le herisson lui a dit. “Je suis ici depuis longtemps!”
Le cerf perdit le pari et les herissons le massacrerent. Ils cacherent la carcasse du cerf et allerent dans la foret pour chercher du miel. Ils trouverent du miel dans un arbre creux et haut, sortirent le nid d'abeille et s'assirent dans l'arbre.
Pendant ce temps, un ours passait par la. Lorsqu'il vit les herissons, ils avaient deja mange le miel.
– “Donne-moi aussi du miel!” – a demande l'ours.
Ils lui ont repondu:
– “Fais-le toi-meme!”
– “Montre-moi ou est le miel!” – leur a dit l'ours.
– “La, tu vois, dans l'arbre, les abeilles volent la.” L'ours grimpa dans l'arbre, prit du nid d'abeilles et demanda aux herissons:
– “Comment les faire descendre?”
– “Allonge-toi sur le dos et place le nid d'abeilles sur ta poitrine, de maniere a pouvoir le ramener au sol.”
L'ours suivit le conseil des herissons. Il se coucha sur le dos, s'envola du haut de l'arbre et s'ecrasa mortellement.
Les herissons ont abattu l'ours; ils ont aussi apporte la carcasse d'un cerf. Ils firent des ahsarfambals avec les poumons du cerf, empilerent le miel sur la poitrine de l'ours et prierent le Dieu:
– “O Dieu, nous te remercions! Tu nous as sauves et nous t'avons donne notre parole: nous te remercions avec du miel sur la poitrine de l'ours et des ahsarfambals faits de poumons du cerf!”
Fils de la veuve
Il etait une fois une sorciere et Verahan la belle, la fille d'un aldar, un reclus de la tour. C'etait une fille exceptionnellement mince. La rumeur se repandit dans le monde entier. L'aldar ne la donna a personne, bien que de nombreuses personnes aient essaye de l'epouser. Il la garda dans une tour, et cette tour etait telle que personne ne pouvait en trouver les portes sans en detruire le sommet.
Un jour, l'aldar annonca:
– “Je ne marierai ma fille qu'a l'homme qui peut detruire sa tour.”
Et la tour etait exceptionnellement haute. L'aldar a donne un delai de deux jours:
– “Celui qui parviendra a detruire la tour deviendra mon gendre”, – il a dit. “Que chacun tente sa chance!”
Les pretendants commencerent a affluer de toutes parts. Il y avait des pretendants du peuple Nart. Le fils de la sorciere se presenta egalement. Tous voulaient detruire la tour de la fille de l'aldar, mais aucun des pretendants ne trouvait le moyen de le faire.
Le fils de la sorciere commenca a faire le tour des gens, esperant trouver un homme bon parmi eux. Il entra dans une petite maison et trouva une veuve avec un garcon couche dans un berceau devant elle.
– “Tu n'as personne d'autre?” – a demande le fils de la sorciere.
– “Il n'y a personne d'autre que cet enfant et moi-meme”, – la veuve lui repondit.
L'enfant au berceau dechira ses bandages et se tourna vers le fils de la sorciere:
– “Je suis pret a repondre a tes souhaits!”
(Et ce garcon a ete indique a son fils par sa mere, la sorciere: “Il y a un jeune homme qui est ne la-bas, verifie-le!”). Le fils de la sorciere se rejouit et dit au garcon:
– “Que Dieu te donne des annees de vie! Tu es celui dont j'ai besoin, tu me seras utile.”
Le garcon s'habilla et dit:
– “Je sors de la maison!”
Le fils de la sorciere l'emmena, et ils se presenterent devant le peuple assemble. En chemin, le fils de la sorciere fit un marche avec le garcon: