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Том 7. О развитии революционных идей в России
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Герцен Александр Иванович

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Стр. 109 (240)

35(9) После: seront an'eanties (исчезнут)// Sans le principe actif de l'individualit'e, on pourrait douter que le peuple conserv^at sa nationalit'e et les classes civilis'ees leurs lumi`eres (Сомнительно, чтобы без активного личного начала народ сохранил свою национальность, а цивилизованные классы – свое просвещение)

Стр. 116 (247)

28-29 (10–11) После: le sort со 'epargn'e les Slavophiles (славянофилов со судьба щадила) // Nous ne doutons pas qu'ils ne fassent leurs preuves `a la premi`ere occasion, et cette occasion se pr'esente tout naturellement dans la question de l''emancipation des paysans (Мы не сомневаемся, что они докажут это при первом же случае, и этим случаем естественно явится вопрос об освобождении крестьян)

Стр. 117 (248)

28(12–33) После: Qu'en est-il r'esult'e? (Каково же было следствие этого?) // Gogol se placa en auteur m'ediocre, en homme suspect. (Гоголь поставил себя в положение посредственного автора, человека сомнительного).

Стр. 119 (249)

23-24

(25) Вместо: se sachant appuy'es par l'entourage du tzar (чувствуя поддержку приближенных царя) // se sachant appuy'es par une partie de l'entourage du tzar. Mais ils avaient des adversaires nombreux et ardents, toute la jeune noblesse (чувствуя поддержку части приближенных царя. Но у них были многочисленные и горячие противники, все молодое дворянство)

Стр. 120 (250)

27(29) Вместо: vingtaine de millions (миллионов двадцать) // quinzaino de millions (миллионов пятнадцать)

Стр. 121 (252)

3S(4) Вместо: dans cette doctrine (в этом учении) dans cette doctrine sociale (в этом социальном учении)

Стр. 123 (254)

35(32) Вместо: r'esolut (решило) // songea (вздумало)

Стр. 127 (259)

В изд. 1851 г. эта глава имеет продолжение, исключенное Герценом из изд. 1853–1858 гг.

Avant de terminer, il importe de faire voir un 'el'ement.r'evolutionnaire naissant qui cro^it, et dont l'avenir est incontestable.

En tout temps, des Russes se sont fix'es `a l''etranger. La charte de la noblesse assurait ce droit, `a toute cette classe du peuple, et aucun souverain, avant Nicolas, n'a song'e `a le contester. Les uns ont 'emigr'e pour des faisons politiques ou pour des rancunes personnelles. L'amiral Tchitchagoff qui avait command'e `a B'er'ezina et le g'en'eral comte Ostermann-Tolsto"i, le vainqueur de Koulm, se sont expatri'es. N. Tourgueneff, un des conjur'es du 14 d'ecembre est rest'e en France pour 'echapper `a la peine qui avait 'et'e prononc'ee contre lui. D'autres ont c'ed'e `a des influences religieuses et ont embrass'e le j'esuitisme.

Mais ce n''etait l`a que des faits individuels qui ne pouvaient former de noyau d''emigration, manquant d'id'ee g'en'erale et de but d'activit'e commune.

Depuis dix ans, nous voyons des Russes se fixer en France, non pas seulement pour ^etre hors du pays ou pour se reposer, mais bien pour protester hautement contre le despotisme p'etersbourgeois, pour travailler `a l'oeuvre de l'affranchissement commun. Loin de devenir des 'etrangers, ils se faisaient des organes libres de la jeune Russie, ses interpr`etes.

Ce n'est point l`a un fait du hasard.

L''emigration est le premier indice d'une r'evolution qui se pr'epare.

Elle 'etonne en Russie, on n'y est pas habitu'e. Et pourtant, dans tous les pays, au d'ebut des r'eformes, lorsque la pens'ee 'etait faible et la force mat'erielle illimit'ee, les hommes de forte conviction, de foi r'eelle, de d'e-vo^ument v'eritable, se r'efugiaient en pays 'etrangers, pour faire entendre de l`a leur voix. L''eloignement, le bannissement volontaire, pr^etaient `a leurs paroles une force et une autorit'e sup'erieure; ils prouvaient que leurs convictions 'etaient s'erieuses.

Nous sommes persuad'es que le temps est venu o`u la Russie doit faire conna^itre sa pens'ee. Cola est-il possible dans le pays m^eme? O`u est le sol en Russie o`u l'homme libre puisse agir, sans faire de tristes concessions? Le despotisme s'accro^it, la pens'ee ne peut plus se mouvoir, encha^in'ee par la double censure. Il faut se taire ou feindre: il faut parler par insinuations par des demi-mots, parler `a l'oreille, lorsque la trompette suffirait `a peine pour r'eveiller les endormis.

Il est temps de nous justifier du reproche de la souffrance passive. Les Russes ont beaucoup support'e parce qu'ils 'etaient jeunes et que rien n''etait m^ur: ni chez eux, ni ailleurs. Ce temps passe. On ne peut forcer les hommes `a se taire, que tant que le besoin de parler n'est pas puissant ou que l'id'ee est faible. Il est impossible de r'eprimer la pens'ee virile, la forte volont'e. Si elles ne brisent pas l'obstacle, elles 'echappent `a la poursuite. Comprim'ees d'un c^ot'e, elles surgissent d'un autre.

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